Fotografías

miércoles, 7 de marzo de 2012

TAHRIR, un rappel des insurrections arabes

Le mardi 14 février au Kino a eu lieu la projection de « Tahrir », un documentaire réalisé avec un appareil photo par un producteur italien, Stefano Savona, qui vécut la rébellion Egyptienne de très près. Après un an des révolutions des printemps arabes, il faut rappeler les évènements et analyser ce qui se passe en ce moment.

Le 25 janvier 2011, (jour qu´on appelle « Le jour de l´ire ») après la révolte tunisienne, c´est Egypte qui décide tenir tête à son président, Hosni Mubarak, qui avait le pouvoir depuis longtemps. Pendant un discours adressé aux révolutionnaires, il a lui-même demandé à son peuple la prolongation de son mandat pour battre le record Guinness des chefs de l´état avec plus de 30 ans à la tête d´un gouvernement.

Les Egyptiens oublient toutes ses différences pour se mettre d´accord et lutter ensemble avec le même but : renverser le dictateur qui les avait empêchés d´obtenir la liberté, objectif atteint quinze jours après le commencement du soulèvement.

Dans cette histoire, il y a tous types de personnages ; les plus lâches qui craignent pour leur vie et les courageux qui donnent même la leur pour conquérir la démocratie (on sait qu´il y a eu des immolations au cours de cette insurrection). Ils sont des hommes et des femmes, et il faut remarquer la présence féminine dans ces révolutions arabes puisqu´elles représentent parfaitement bien la liberté et l´égalité réclamées. En plus, ces filles se cassent la tête pour créer de nouvelles propositions pour le gouvernement à venir et la nouvelle constitution tandis que les hommes se font « casser la tête » littéralement à cause des jets des pierres parmi les civils et les militaires.

Des conservateurs (Salafistes ou Frères Musulmanes) jusqu´aux plus libéraux, chrétiens et islamistes, tous participent à cette grande révolte pour la libération du peuple des chaînes du tyran égyptien.

Pour la réalisation du documentaire, le réalisateur ne fait pas de distinction entre les uns et les autres ; il prend le risque de filmer n´importe qui dans n´importe quelle situation, qu´elle soit calme ou hostile. Le combat pour la démocratie coûte beaucoup, et si on veut la montrer au monde, il faut être un combattant aussi mais avec une caméra au lieu d´une arme.

D´autre part, on peut dire que cette révolution est aussi technologique puisque le rôle du réseau social Facebook a une grande importance. On vit un bouleversement de l´appel à la révolte dans les dernières années grâce aux avancées numériques qui rendent plus facile l´engagement dans les révolutions.

Curieusement, le lendemain de la projection de « Tahrir », est parue dans le journal gratuit « 20 minutes » une nouvelle qui disait qu´en Egypte maintenant “il reste tout à faire”, selon un employé d´une ONG européenne. Il semble que les lendemains de février 2011 n´ont pas réussi à induire des vrais changements dans le pays ; en fait, il y a même des gens qui disent que rien n´a changé.

Les Frères Musulmans et les Salafistes représentent 60% des sièges au Parlement, ce qui prouve la grande quantité de population extrémiste qui existe dans l´ Egypte actuelle. La présence de ces groupes, dont le but est de retourner à un islam « pure » et implanter un état musulman en éliminant les influences occidentales, fait que le reste des citoyens se trouvent dans une nouvelle situation de répression ; aujourd’hui, les Égyptiens vivent sous la pression d´un gouvernement militaire aussi exigeant et répressif que le précédant ; cela signifie sans doute que cette lutte ne s´arrêtera jamais…au moins pour l´instant.

Miedo


Datos personales

Plantilla original blogspot modificada por plantillas blog