Fotografías

martes, 8 de noviembre de 2011

20 novembre 2011, Espagne: doutes et incertitudes

D´abord, les élections présidentielles espagnoles allaient avoir lieu en mai 2012, à la fin de la législature. Cependant, on a changé la date de cet événement à cause de la
pression sociale mais surtout de l’opposition virulente du Parti Populaire, le parti de
droite espagnol. Par conséquent, elles auront lieu le 20 novembre prochain, juste le
jour anniversaire de la mort de Francisco Franco, l´ancien dictateur d´Espagne du siècle
dernier. Une simple coïncidence ou une stratégie du Parti Socialiste Espagnol ?

D´autre part, le groupe terroriste nationaliste ETA (Euskadi Ta Askatasuna), qui a tué
presque 800 personnes pendant 43 ans, a annoncé qu´ils vont mettre définitivement
fin à la violence. Il s´agit d´une nouvelle très attendue par tous les Espagnols depuis
longtemps et déjà connue depuis quelques mois. Néanmoins, la décision a été prise
justement un mois avant des élections, ce qui peut nous interroger une fois de
plus sur le hasard ou l´astuce du gouvernement, puisque le PSOE pourrait ainsi dire
que l´institution qui a fait plus de mal aux Espagnols a pris fin pendant un mandat
socialiste.

Par ailleurs, les ressortissants espagnols qui sont à l’étranger cette année, ont des
difficultés pour voter aux prochaines élections : aller au consulat de la ville où ils
sont ne suffit pas, il faut aller à Paris pour s’inscrire et pouvoir voter à distance.
Heureusement, ceux qui habitent à Lille (c’est mon cas) ne sont pas très loin de la
capitale, mais on a été obligé à faire ce voyage en urgence pour pouvoir exercer notre
droit de suffrage, donc on se demande : pourquoi il y a tant d´obstacles pour envoyer
notre vote ? Pourquoi autant de bureaucratie ? En ce moment, nous sommes dans
l´attente d´une lettre que nous espérons voir arriver sans problème et avec laquelle
nous pourrons décider l´avenir politique dans notre pays, malgré toutes les difficultés
passées.

Cela dit, il est inévitable de penser en la possibilité de quelques irrégularités de la
part du PSOE, puisqu´on constate des obstacles pour voter et ces stratégies (choix de la
date, annonce du retrait d’ETA) de la campagne électorale pour essayer de gagner les
élections, ces élections avancées, dans le cadre de la crise et avec une grande partie de
la population fatiguée de la situation politique actuelle.

Qu´est-ce qui se passera le 20 novembre ? On verra, mais ce qui est le plus important
c’est que, malgré tout, on aura participé à une élection vraiment importante dans le
contexte de la politique espagnole.

lunes, 10 de octubre de 2011

“Apparitions”: disparition de la routine!

Une image de l´exposition "Apparitions" Image: Yaiza Martín

Dans le cadre des rentrées culturelles “à gogo” dans la ville de Lille, on présente en ce moment une exposition aussi intéressante que surprenante. Sous le nom “Apparitions”, elle montre des pièces artistiques dans la gare emblématique de Saint Sauveur. On y trouve des projections visuelles sur les murs, des miroirs où nos silhouettes se mélangent avec d´autres inconnus, et des oeuvres dont nous- mêmes sommes les protagonistes.

Lorsque´on entre dans l´ancienne gare on voit que la salle devient de plus en plus obscure et l´ambiance, plus intime. En outre, il y a des jeux de lumières à travers toute la salle. Tout d´abord, on découvre des vidéos qui nous montrent la lenteur et la vitesse, des choses banales ainsi que d´autres très importantes; on saisit comment les objets d´habitude peuvent devenir de l´ art grâce au changement de la perspective.

Cette découverte a lieu dans l´attente d´une réponse aux questions dans notre tête ou à l´arrivé d´un train, car ce qui sépare l´oeuvre du spectateur, c´est precisément la voie de chemin de fer de l´ancienne gare. Alors, il s´agit d´une situation qui mélange deux moments différents grâce au contexte dans lequel on se trouve.

Ce type d´oeuvres exige une observation pausée, profonde et solitaire, avec laquelle on pourrait nous introduit directement à l´intérieur des creations, en participant diréctement. En fait, quelques oeuvres n´ont aucun sens sans notre présence; c´est le cas de deux miroirs qui combinent notre reflet avec d´autres effets: un avec l´apparition d´une poupée et l´autre avec l´ éclat d´un orage. Un autre phénomène climatique, qui est présent dans l´exposition, c´est le brouillard: en s´introduisant soi même dans une chambre pleine de brume, le visiteur vérifie un phenoméne avec lequel on a l´impression qu´on disparait.

Par ailleurs, il y a aussi des tableaux avec des contre-jours qui permettent d´entrevoir des figures occultes dans l´ombre. La photographie ne montre pas seulement ce qu´ on a en face, mais change le regard quotidien.
En plus, on peut aussi trouver une grande poupée avec la tête en forme de globe qui porte une baguette, en verité une aiguille. Au bout de quelques secondes, on voit comment il se tue lui même, alors il devient un prof de suicide.

Image: Yaiza Martín

Bref, “Apparitions” c´est une visite culturelle très complète et enrichissante. Les étudiants de Lille 3 pourrant la visiter ce mercredi avec la soirée de Bienvenue organicée par le mairie de Lille. Un plan très recommandable pour la mi- semaine!

jueves, 28 de julio de 2011

Filipa Cardoso en el FRAH







Especial fotográfico del concierto de fados interpretados por Filipa Cardoso en la Fundación Rei Alfonso Henriques el 27 de julio de 2011.

viernes, 15 de julio de 2011

Experiencia mística con Mark Rothko


Londres. TATE Modern. Una lluviosa tarde de sábado en la que el mejor plan alternativo es un buen atracón de arte contemporáneo, y además gratis. Después de presenciar obras de Picabia, Dalí o Pollock, el museo ofrece una única sala que alberga una serie de cuadros un tanto especiales.

En unos 150 metros cuadrados y bajo una luz tenue distinta a la del resto del museo, (aspectos escenográficos que el artista cuidaba especialmente), están los cuadros del letón Mark Rothko, los cuales conforman una experiencia única que envuelve a los allí presentes.

Es aquí donde comienza un encuentro cuadro-persona, en cual será más íntimo cuanta menos gente haya alrededor. Y es que la observación de estas obras de grandes dimensiones implica una relación cautivadora con unos cuadros que destacan por la ausencia de representaciones figurativas y el predominio del color frente a la forma.

Quien se atreve a traspasar la frontera y se adentra en la sala Rothko, sabe que va a comenzar un viaje de abstracción en el que es preciso pararse, dejar la mente totalmente en blanco y simplemente dejarse seducir por el cuadro hasta notar cómo nuestros sentidos se sumergen en unos colores infinitos. En algunos momentos parece que el cuadro levita y pretende llevarnos con él a otro espacio. Solo la obra y su observador. Es mejor que solo haya un espectador por cuadro, ya que es un trayecto completamente individual en el que nada ni nadie debe interrumpir la experiencia. También es preciso una fusión espiritual con el arte que se nos está mostrando.

En las obras de Rothko existe un dominio sensitivo del color. Parece que los colores, dentro de su gran contraste (naranjas con azules o rojos con negros), se entremezclaran formando un todo gracias al peculiar trazado del color y a un difuminado de las líneas que separan de manera especial un tono de otro.

En estos cuadros no hay formas ni pensamiento formal; la mente solamente fluye y se deja llevar por las emociones y la espiritualidad.

El valor que tiene la obra más allá de las opiniones acerca de la simplicidad que aparentemente pueda presentar, es incalculable. Se trata de una obra que posee un carácter complejo y que esconde un componente de atrevimiento al enfrentarse a un público exigente con una obra aparentemente sencilla en un momento en que en el arte ya estaba casi todo hecho.

Obra de Mark Rothko

martes, 12 de julio de 2011

Un ´manuscrito de nieve´ para refrescar la mente en verano



Esta novela histórica policíaca es el libro zamorano más vendido actualmente

La segunda parte de El Manuscrito de Piedra, libro que fue premiado anteriormente, es a día de hoy el libro de origen zamorano con repercusión nacional más vendido en la ciudad. Su autor, Luis García Jambrina comparte la escritura con la docencia en la Universidad de Salamanca. El Manuscrito de nieve es, según el dueño de Semuret, la obra recomendada para este verano. Solo en su librería se han vendido 150 ejemplares.

Al libro de Jambrina le sigue en popularidad otra novela, esta de ciencia-ficción, titulada Los guardianes de la luz y cuyos autores apenas rozan la veintena. Luis, nuestro guía entre montones de libros, recomienda esta obra a los adolescentes y la sitúa como el libro más vendido a nivel local. Este primer tomo de una trilogía se dará cita en una feria en Alicante para dar a conocer a los jóvenes autores zamoranos fuera de nuestra provincia.

Siguiendo con la novela, destacan títulos como La métrica del olvido de Luis Ingelmo, Asco de Jose Ángel Barrueco y la segunda novela de Mario Crespo, Cuentakilómetros. Esto prueba la proliferación de autores zamoranos en novela a raíz de que Juan Manuel de Prada recibiera el Premio Planeta. Algunos de estos autores incluso están en editoriales de primera línea.

Sin embargo, no debemos olvidar que Zamora es cuna de poetas. De hecho, una de las autoras más conocidas tuvo su hueco en nuestro periódico hace un par de números: Amparo Enríquez y su Chocolate, olvido y versos es uno de los libros de poesía autóctona más importantes.

Por otra parte, en cuanto a literatura infantil, Luis nos recuerda que Zamora tiene la suerte de tener a Braulio Llamero como uno de los autores más destacados en este género. Del mismo modo, Alba Bartolomé es una gran ilustradora de cuentos infantiles. No obstante, resaltar dentro de la escritura de libros para niños no es tan sencillo como puede parecer.

En cuanto a las ventas, en estas fechas se adquieren más libros, pero nos cuenta Luis que las compras están más diversificadas. Los best-seller y la literatura de bolsillo se sitúan en la cima, pero también hay cabida para el género infantil y como no, los libros de temas locales, los cuales son vendidos en su mayoría a zamoranos que regresan de sus lugares de trabajo y vienen a su ciudad de origen para obtener libros que de otra manera no podrían conseguir. Asimismo, los turistas se ven atraídos por temáticas autóctonas como todo lo que envuelve a la comarca de Sanabria o los Arribes del Duero.

A la pregunta acerca de la no celebración de la Feria del Libro, el dueño de Semuret nos muestra su impotencia e indignación ante tal desidia. Al fin y al cabo los libros, sean novelas, cuentos o poesía, sirven de refugio para todos en cualquier momento del día y época del año.


Luis, dueño de la librería zamorana Semuret. Foto: Yaiza Martín

domingo, 12 de junio de 2011

20 razones por las que cambiar el mundo


  • Del 100% de la población mundial, el 86% pertenece al tercer mundo.
  • El 20% de la población mundial se enriquece con el 74% de la renta disponible.
  • 35 millones de personas mueren al año por hambre.
  • 1/6 de la población mundial son personas desnutridas.
  • El 63% de las personas hambrientas se encuentran en Asia y el 29% en África.
  • República del Congo y Chad son los países con el índice global de hambre más alto.
  • En los países desarrollados existen 15 millones de hambrientos y es donde más ha aumentado la cifra últimamente.
  • Existen 35 millones de afectados de SIDA, de los cuales solo un 25% recibe antivirales. El 60% de los enfermos de SIDA están en África.
  • El coste total de la erradicación del SIDA supondría un coste de 120.000 millones de dólares. El rescate de los bancos estadounidenses ha supuesto 2 billones de dólares.
  • El 40% de la población mundial sufre escasez de agua potable.
  • En 2050 más de 3.000 millones de personas sufrirán escasez de agua.
  • Solo un 2,5% del agua disponible en el planeta es dulce, del cual un solamente un 1% es aprovechable.
  • Hay pérdidas de agua dulce de hasta el 60%.
  • Los países desarrollados consumimos 400 litros de agua diarios mientras que para la supervivencia son precisos 50 litros.
  • Para producir un kilo de vacuno son necesarios unos 15.000 litros de agua.
  • La superficie cultivable por habitante se ha reducido a la mitad en los últimos 40 años.
  • En el mundo hay una deuda ecológica de 0,4.
  • Se consumen más recursos de los que el planeta puede generar y se contamina más de lo que se puede absorber.
  • A mediados de los 80 se superó la biocapacidad planetaria.
  • De las ayudas humanitarias enviadas a los países menos desarrollados, se pierden por el camino un 30%.


Foto: The Natural History Museum of London. Foto: Yaiza Martín

miércoles, 1 de junio de 2011

Último alfabeto


¡Último programa de la temporada!
Aquí termina (de momento) nuestra experiencia radiofónica.

martes, 10 de mayo de 2011

Una aproximación al Sahara.

Concentración en Fuente Dorada.06/05/11.Foto:Yaiza Martín

R.A.S.D., Gdeim-Izik o El Aiaún. Seguro que son palabras que os suenan totalmente ajenas, pero el conflicto del Sáhara, que es el tema del que hoy os vamos a hablar, tiene más relación con nuestro país de lo que podáis imaginar.
La República Árabe Saharaui Democrática, pese al desconocimiento de mucha gente, fue una antigua colonia española entre 1887 y 1976, concretamente la provincia número 53. La historia contemporánea de este país se resumiría así: en 1967 la ONU promovió la descolonización del Sáhara, y España accedió a hacer un referéndum que nunca llegó a realizarse. Ya en 1970 comenzaron los primeros movimientos liberalizadores saharauis a través del Frente Polisario, el único representante legítimo del pueblo del Sáhara Occidental. Sin embargo, cinco años más tarde Marruecos decidió invadir el territorio saharaui, incursión conocida con el nombre de “Marcha Verde”. El motivo era simple: el expolio de recursos naturales como el mayor yacimiento del mundo de fosfatos o una rica costa pesquera, fuentes de las cuales el reino de Marruecos se ha nutrido durante todos estos años.
A partir de ese momento comenzó un proceso represivo y autoritario por parte del rey Hassan II, cuyo poder legó en su hijo, Mohamed VI, que reina y gobierna desde 1999 y que ejerce el mismo tipo de actuaciones opresivas de hace 36 años, con el componente añadido de la indiferencia de la comunidad internacional.

Foto: Yaiza Martín

Nos encontramos pues frente a un pueblo, el saharaui, al que le han robado su territorio y le han negado la identidad.
Por otra parte, lo que sí conocemos todos actualmente son las famosas revueltas árabes, pero antes del caso tunecino, egipcio o libio está el caso saharaui.
El pasado 10 de octubre de 2010 se instaló el campamento de Gdeim Izik en las afueras de El Aaiún para reivindicar condiciones sociales de trabajo y vivienda. Pero poco a poco fue llegando cada vez más gente hasta alcanzar las 20.000 personas repartidas en unas 8.000 jaimas. A las dos semanas de haber creado el campamento de la dignidad, el ejército marroquí mató a un niño de 14 años, Nayem Elgarhi. A partir de ese momento el discurso de los saharauis comenzó a ser cada vez más reivindicativo e hizo alusión a la tan ansiada autodeterminación.
Cuando se cumplieron 28 días de la creación del campamento, los soldados marroquíes desmantelaron las jaimas y amenazaron desde sus helicópteros a los saharauis. Temiendo lo peor, la población se dividió: se separaron a los ancianos, las mujeres y los niños para mantenerlos a salvo. Y también la ciudad de El Aaiún sufrió disturbios durante varios días.
El resultado fue un total de 4.500 heridos y unos 2.000 encarcelados. Pese a que Marruecos dijo que el desalojo fue pacífico, en realidad no dudaron en recurrir a las armas para, una vez más, sacar a los saharauis de su propio territorio.
El Sahara Occidental lleva 36 años soportando las violaciones de sus derechos humanos por parte del reino de Marruecos y la impasibilidad de los gobernantes de los países más influyentes del mundo.

Foto: Yaiza Martín

Es por ello que no debemos permitir que la causa saharaui caiga en el olvido. Reconozcamos la República Arábe Saharaui Democrática y mostremos nuestra indignación y nuestro apoyo a una población que vive luchando, y que lucha constantemente por la vida de su pueblo.


Foto: Yaiza Martín

miércoles, 13 de abril de 2011

Artistas que crean imagen corporativa

Las Meninas
Las Meninas de Velázquez. Foto extraída de www.flickr.com


A lo largo de la historia se han producido diferentes manifestaciones de imagen institucional aunque no sea de la manera que entendemos hoy en día. Así pues, es preciso hacer un repaso a la historia del arte como influencia en la representación de la comunicación institucional.
Ya en el siglo XVII, Felipe IV contrató a Diego Velázquez como pintor de cámara. El penúltimo monarca de la dinastía de los Austrias no dudó en contar con uno de los pintores más importantes de la época para realizar los retratos de la corte. Así, el cuadro más conocido de Velázquez es “La familia de Felipe IV”, más conocido como “Las Meninas”.
Del mismo modo, Francisco de Goya se convirtió en pintor de la corte del rey Carlos IV en 1789. Este nombramiento supuso un gran reconocimiento para el artista, quien retrató a la mayoría de la corte madrileña a un elevado precio, debido al gran prestigio de sus obras.
Con esta práctica pictórica, monarcas y nobles pretendían conseguir la mejor imagen pública posible de cara a los ciudadanos.

Años más tarde, hacia 1920, el diseñador gráfico ruso El Lissitzky realizó un cartel político titulado “Golpead al blanco con el borde rojo”. Esta obra hacía alusión a la confrontación existente en aquel momento en Rusia, donde los comunistas (los “Rojos”), defendían la Revolución mientras que los” Blancos” ( conservadores y socialistas) se oponían al movimiento bolchevique. De esta manera, Lissitzky se convirtió en un referente de la propaganda soviética.

No podemos olvidarnos de los carteles publicitarios de Alfons Mucha y Toulouse Lautrec, pintores del Art Nouveau de principios de siglo. El primero hizo trabajos para reconocidas marcas tales como el papel de fumar Job o el champán Möet & Chandon, mientras que Lautrec es conocido sobre todo por los carteles que anunciaban los espectáculos del Moulin Rouge parisino.
Después de este apunte histórico, llegamos a la conclusión de que es un buen equipo de diseñadores gráficos, pintores o artistas al fin y al cabo, los que fomentan la efectividad de una buena campaña de todo tipo de imágenes en cualquier contexto.


El Lissitzky
Propaganda soviética realizada por El Lissitzky

lunes, 11 de abril de 2011

CUADERNO DE VIAJE: LONDON

Con unos 8 millones de habitantes, es la capital más grande de Europa. Marcada por el incendio de 1666 y futura sede de las Olimpiadas de 2012, esta ciudad posee una importante historia y alberga grandes acontecimientos. Hoy os traemos un cuaderno de viaje sobre Londres. ¡En marcha!

¿Cómo llegar hasta allí?

Gracias al vuelo de nuestro gran amigo Ryanair que conecta Valladolid con la capital londinense, por entre 5 y 50 euros podemos escaparnos al centro neurálgico de Inglaterra. En realidad, el avión aterriza en Stansted, a unos 50 km de la ciudad. Pero no os preocupéis, para ello están los autobuses de National Express y Terravision que por unos 14 euros ida y vuelta nos llevan del aeropuerto al centro de Londres, y viceversa.
Una vez allí, lo más recomendable es acercarse a una de las muchas bocas del metro más antiguo del mundo. El famoso underground lleva en funcionamiento desde mediados del siglo XIX hasta nuestros días, y nos ofrece la posibilidad de comprar la tarjeta Oyster y cargarla, por ejemplo, con unos 30 pounds, lo que nos ofrecerá viajes ilimitados en metro y bus durante una semana.

Londres en números

En el año 43, la ciudad fue fundada por los romanos con el nombre de Londinium. Hoy en día, de los más de 8 millones de habitantes que hay en la capital, solo 2/3 son londinenses. Un 30% de la población es extranjera, concentrándose allí una mezcla de razas, culturas y lenguas solo comparable con otras grandes urbes como NY. Como dato curioso, en Londres se hablan hasta 300 lenguas.
Son 5 los aeropuertos de la ciudad, y Heatrow tiene el mayor tráfico internacional por volumen de pasajeros de Europa.
La economía de Londres genera aproximadamente el 19% del Producto Interior Bruto del Reino Unido. Y en torno al 80% de la población empleada en el Gran Londres trabaja en el sector servicios.
El río Támesis, que divide la ciudad en dos, tiene una longitud de 340 km. Y la temperatura media anual de Londres es de unos 10 grados.


• Zonas imprescindibles

Central London

La "City" es el principal distrito financiero del Reino Unido y uno de los más importantes del mundo. Este área presenta contrastes: tiene torres tan distintas como la Tower of London o The Gherkin (el “pepinillo”). Desde emblemas medievales a importantes edificios de arquitectura moderna.
La torre de Londres, (que en realidad son 4 aunque se llame así), es una edificación fortificada de origen medieval. En su interior alberga grandes reliquias, entre ellas la Corona de San Eduardo, y los famosos “Beefeaters” se encuentran aquí. Al lado y en su honor está el puente de la Torre, London Bridge, que es el más conocido de la ciudad.

Vista del London Bridge y el City Hall. Foto: Yaiza Martín

La segunda torre fue creada por Norman Foster y es el edificio de la compañía Swiss Re. Nos resulta familiar ya que representa a las últimas vanguardias arquitectónicas londinenses y además se parece mucho a la Torre Agbar de Barcelona, que también tiene un pseudónimo aunque un poco más vulgar: el pene de Barcelona.
Otros edificios emblemáticos son la Catedral de San Pablo, con la cúpula más grande después de la del Vaticano o The Monument, creado después del incendio de 1666.
Resulta anecdótico que en Central London viven unos 7.000 habitantes, pero la cifra aumenta hasta 300.000 en la jornada laboral.

West End

Si buscas bullicio, este es el sitio de ocio londinense por excelencia. El punto de partida es la famosa Trafalgar Square, donde el almirante Nelson desde lo alto de su columna vigila a todos aquellos que estén en la plaza, ya sean mimos, bailarines callejeros, protestantes de una manifestación o viandantes que se paran a comer.
El edificio principal de la plaza es la National Gallery, de la que os hablaremos después. Dejando atrás Trafalgar y yendo paralelos a la iglesia de Saint Martin in the Fields, algo así como San Martín en los campos, llegamos al Soho, ocupado en su mayoría por las tiendas y restaurantes orientales que conforman ChinaTown. Teatros, cines y pubs se instalan en las calles que conducen a otra plaza imprescindible: Picadilly Circus, donde las luces de los anuncios de Sony, TDK o Coca Cola forman una estampa mundialmente conocida.

Westminster

Y como no, no podemos obviar el edificio más típico de Londres: el palacio de Westminster o La Casa del Parlamento. La torre principal se denomina Big Ben, aunque realmente este es el nombre de la campana del reloj, un reloj que en su día fue el más grande del mundo.

Big Ben. Foto: Yaiza Martín

Las mejores vistas de este edificio se consiguen montando en la noria London Eye.
Y para finalizar, cabe citar la Abadía de Westminster, donde están enterrados personajes célebres tales como Charles Darwin o William Shakespeare.


Museos por doquier

Característica importante de varias capitales europeas es ofrecer una cantidad ingente de cultura a precio 0.
Para empezar tenemos el expolio cultural más importante del planeta: el British Museum contiene más de 7 millones de objetos procedentes de todo el mundo, lo que supone casi un objeto por habitante. Desde las momias egipcias, pasando por importantes esculturas griegas, estampas japonesas u obras de arte contemporáneo africano. Un museo que requiere varias horas de visita.
En el campo artístico, destaca la National Gallery, con cuadros tan importantes como uno de los muchos girasoles de Van Gogh, o “La Venus del Espejo” de Velázquez. También hay obras de Claude Monet, Rembrandt, Edgar Dégas o Caravaggio. Una visita que será una joya para los amantes del arte.
Justo al lado, está la National Portrait Gallery, que reúne retratos de celebridades inglesas desde el año 1200 hasta la actualidad. También hay exposiciones temporales de fotografía.

Pensando sobre todo en los niños y ubicado en un gran edificio de estilo gótico, está el Museum of Natural History. Lo más llamativo de este recinto son las reconstrucciones de dinosaurios a partir de huesos reales, además de una gran secuoya con más de 1000 años de antigüedad, gran cantidad de fósiles, todo tipo de aves disecadas, etc. Al ser un museo interactivo y con un gran atractivo suscita un gran interés en el visitante.

Y para finalizar, es muy recomendable acudir a la TATE Modern, museo de arte contemporáneo ubicado en una antigua central eléctrica. El edificio se ve desde varios puntos de la ciudad ya que posee una alta torre que lo caracteriza. Nada más entrar está la Turbine Hall, lo que era la antigua sala de turbinas de la central que ahora es una entrada de 30 metros de alto y 150 de largo. Ya en las salas del museo, podemos ver obras de Roy Lichenstein o Andy Warhol, las cual nos resultarán muy familiares, u obras surrealistas de Francis Picabia, Salvador Dalí, etc. La escultura de "El beso" de Rodin nos sorprende al llegar a una de las salas, y el expresionismo abstracto de Mark Rothko o Jackson Pollock nos dejarán perplejos por unos instantes. Para finalizar, un sinfín de postales, libros y curiosidades nos esperan en la tienda principal.


• Take a break.

Después de una jornada intensa, qué mejor que parar para comer, eso sí, a sabiendas de que la gastronomía no es la especialidad de los londinenses. Lo más típico es acercarse a uno de los múltiples restaurantes de comida rápida y pagar unos pocos pounds por una hamburguesa, pizza, bandeja de sushi, etc. Si todavía queremos economizar más el viaje, lo más recomendable es ir a un supermercado TESCO o Sainsbury´s, donde la fruta viene ya partida y los sándwichs se venden a tutiplén. Todo ello acompañado de patatas fritas y refresco. ¡Todo un placer del arte culinario vaya!

• Green London


Y después de llenar el estómago, podemos reposar en uno de los muchos parques que hay en la ciudad. El más conocido es Hyde Park y se compara con el Central Park neoyorkino. Lo atraviesa un lago donde podemos ver cisnes, patos y más aves. Hyde Park es el lugar preferido de los londinenses cuando aparece algún rayo de sol. Aquí juegan al frisbee, al volley o simplemente se paran para leer o descansar. Justo al lado está Kensington Gardens, donde si buscamos bien encontramos una bonita estatua de Peter Pan.

Go shopping

Con las fuerzas recuperadas, una opción es ir de compras por la interminable Oxford Street, donde está la gran Nike Store, varios Accesorize, Zara y un sinfín de tiendas más. Esta calle está repleta de gente que camina con una bolsa de Prymark de la mano. Y es que esta cadena inglesa se ha hecho un gran hueco en los compradores por la gran variedad y el bajo coste de sus prendas. De lo contrario, para los más sibaritas están los grandes almaneces Harrods, donde grandes marcas ocupan el edificio. También hay tiendas de gominolas, restaurantes y una juguetería en el último piso que divertirá tanto a pequeños como a mayores.


Londres bohemia

Para conocer la parte más recóndita de Londres, es de cita obligada el mercadillo de los fines de semana de Portobello Road, donde podemos comprar desde antiguas cámaras fotográficas, broches y pendientes retro, sombreros, gafas RayBan de segunda mano, bolsos de cuero, posters y un largo etcétera. También hay puestos de comida ya que el mercadillo es grande y conviene pasarse unas cuantas horas para encontrar auténticas oportunidades. Otra característica es que en la calle hay varios grupos tocando en directo, y algunos de mucha calidad, como The Ryan O´Reilly Band.

Detalle de un músico en Portobello. Foto: Yaiza Martín

El mercado de Covent Garden y sus alrededores ofrecen un espacio agradable donde podemos ver los típicos puestos de carretilla y encontrar pequeñas tiendas para hacer regalos exquisitos. Así que no podemos olvidarnos de acudir a esta zona.


Y hasta aquí un pequeño resumen de todo lo que nos puede ofrecer una ciudad tan interesante, completa y cosmopolita como es Londres. Esperamos que este cuaderno de viaje os haya proporcionado la información necesaria para convenceros a hacer una escapada.
¡Un saludo y hasta la próxima!


Vista desde la TATE Modern. Foto: Yaiza Martín

miércoles, 30 de marzo de 2011

¡ALFABETÍZATE!

Más conciertos, más teatro, más curiosidades, más música, ¡más ALFABETO!


martes, 29 de marzo de 2011

Entrevista a Susana Sánchez

Entrevista a Susana Sánchez acerca del peculiar hobbie de su padre: monitor audiovisual en la Cárcel de Dueñas, Palencia.


• Cuéntanos, ¿en qué consiste exactamente esta faceta de tu padre?


A mi padre siempre le gustó el tema audiovisual, y en 2006 comenzó un curso sobre audiovisuales en el centro penitenciario de La Moraleja, en Dueñas, Palencia. Como esto le gustaba mucho aprovechó la oportunidad; no se lo pensó dos veces.


• ¿Qué le empuja a comenzar esta tarea?

En 2003, él creó la escuela de cine de Palencia. Colaboró también en la muestra del certamen de cortos de la Escuela de Palencia con los trabajos de sus alumnos. Fueron los organizadores del certamen quienes le sugirieron hacer un corto en la cárcel con los internos. Desde ese día comenzó a colaborar con la cárcel (2005) e hicieron el primer corto: “No conoce los colores de la vida”. En 2006 llegó el segundo corto: “La caridad de las almas” y comienza a impartir el curso de audiovisuales. En 2007 realizó un documental sobre las madres en la cárcel: “Amor de madre”, y a finales de ese año creó la televisión de La Moraleja, hecha por y para los internos.


• ¿Qué respuesta tienen los presos a estas iniciativas?


Muy buena. Cualquier cosa que les ofrezcas, te la van a agradecer, porque para ellos es una forma de evasión. Te lo agradecen muchísimo.


• Existen varias actividades que se realizan en la cárcel relacionadas con la
cultura, séase el proyecto de tu padre o el Coro de la Cárcel. ¿Piensas que en realidad esto ayuda a esas personas?


Siempre ayudan y les hacen la vida más llevadera. Pero por ejemplo, “El Coro de la Cárcel”, que además se rodó en Dueñas el último año, era para promocionar el programa más que para ayudar a los presos. En realidad es todo un montaje que se mueve por intereses económicos.


• Tú colaboraste con tu padre en alguna ocasión. Relátanos tu experiencia.

A principios del año pasado mi padre me ofertó realizar uno de los programas que hacen en la cárcel. Es en formato de televisión y trata sobre música. El programa se llama “Play”, y yo me encargo de buscar canciones y de dirigir a los internos. Pero ahora en la cárcel han separado a las mujeres de los hombres (…), y la chica que presentaba el programa junto con un chico ya no está. Además el chico igual también se va y el programa queda un poco cojo. Pero bueno, algo haremos para que salga adelante. Buscaremos sustitutos.

• A raíz de toda esta vivencia, ¿ha cambiado tu visión de los presos? ¿te ha ayudado a eliminar prejuicios, si es que los tenías?

Realmente prejuicios nunca he tenido. Además la gente con la que nos relacionamos mi padre y yo tienen delitos leves, como robos o tráfico de drogas. Con los que han cometido delitos más graves no nos podemos relacionar.
También comprendes que muchos lo han hecho por necesidad, aunque otros reconocen abiertamente que les pudo el ansia. “Quería más y me pillaron por tonto.” Sin embargo a otros no les quedó otra opción. Lo bueno es que todos ellos son muy amables y muy agradecidos.


• ¿Crees en la necesidad de la cultura como vía de escape?


Sí, porque la cultura es esencial para todo el mundo. Yo por ejemplo consumo mucho cine. Cada día veo una película y también escucho música. Y de vez en cuando, un buen libro, nunca está de más.




jueves, 24 de marzo de 2011

¿Qué significa cooperación al desarrollo?

Reflexión acerca del significado del concepto "cooperación al desarrollo" a partir de un ejercicio para el curso ICID 2011. (Introducción a la Cooperación Internacional al Desarrollo.)


Desde mi punto de vista, cooperar puede ser…

Ayudar a los países del Sur a superar su retraso. Creo que esto es más que evidente, aunque la cuestión no es reafirmar esta idea, sino llevarla a cabo mediante diferentes formas de cooperación.

Obtener resultados concretos y cuantificables derivados de la ayuda económica enviada. Creo que es importante obtener un seguimiento de las acciones realizadas. No se trata de que solo se envíen ayudas, sino de comprobar que se cumplen los objetivos, evitando el fraude y el lucro por parte de los intermediarios.

Apoyar a grupos de base, capaces de producir cambios sociales. Una buena organización social fomenta el trabajo en equipo y con ello el desarrollo local. Un ejemplo, la organización de las mujeres en los campos de refugiados saharauis. Es importante depositar confianza en los grupos de la zona y dejarles a ellos actuar para obtener el desarrollo tan deseado.

Vender productos del Sur, prácticas de comercio justo y equimercado. Una práctica muy necesaria y poco frecuentada. Dejemos que estos productos lleguen a nuestro consumo, y que prime la calidad y la equidad frente a la explotación y lo excesivamente económico. El fomento del comercio justo es una de las claves de la cooperación al desarrollo. Y ambas partes nos beneficiamos.

Otro alfabeto más

Nuevo programa en el que os traemos novedades locales culturales, un reportaje sobre el pintor Egon Schiele, y buena música, entre otras muchas cosas.

sábado, 19 de marzo de 2011

Comentario de la exposición “´Hora de España´ y Antonio Machado”

Página de la revista: Foto extraída de http://www.abelmartin.com/guia/img/rev_hora.html


El nombre de esta muestra hace alusión al periodo en el que se encontraba España en aquél momento: plena guerra civil, escisión política y social, y momento crítico para el transcurso de la historia española. Se trataba pues, de un contexto hostil donde los republicanos luchaban contra las fuerzas del régimen. Y es dentro del bando opositor donde aparecen varios intelectuales que lucharon con especial ahínco a favor de la defensa de las letras. Así pues, se fundó la revista “Hora de España” en enero de 1937, con una primera tirada en Valencia de doce números.

Personajes célebres como el ya nombrado Antonio Machado, la vallisoletana Rosa Chacel, el dramaturgo granadino Federico García Lorca, el poeta Rafael Alberti, o el joven Juan-Gil Albert dejaron sus escritos en esta revista en forma de ensayos, críticas y poesía.

También daban consejos para aplicarlos a la vida en general, combinando así los conceptos “cultura” y “el pueblo”. Estudiaban la posición del pueblo respecto a la cultura y la posición de la cultura respecto al pueblo.

Se trataba de textos al servicio de la causa popular, como decían en sus páginas. Y su propósito era comprometerse con la situación de su país, el cual estaba viviendo un delicado momento. Este grupo de literatos pretendían continuar con la creación artística pese a las condiciones adversas, ya que creían en la necesidad de la cultura como formación para el pueblo.

Su compromiso era absoluto, y su actitud, valiente. No temían a quien pudiera oponerse a su proyecto porque lo consideraban de vital importancia.

Ahora todos esos documentos, (concretamente veintitrés números de periodicidad mensual), se recogen en un espacio un tanto reducido, (unos en vitrinas y otros en la pared), donde la agrupación de todos estos ejemplares crea un gran compendio de periodismo y literatura de calidad reunidos en pocos metros cuadrados.

´Hora de España´ fue considerada como la mejor propaganda que salía al exterior y el mayor esfuerzo literario nacido de una guerra.

Con la iniciativa de sacar a la luz estas páginas podemos trasladarnos por unos instantes a un pasado histórico difícil donde la defensa de la cultura era, en ocasiones, la única esperanza del pueblo español.

viernes, 18 de marzo de 2011

Exposición de Egon Schiele: el monstruo sale a la luz


Schiele, Egon (1890-1918) - 1914 Photo by Anton Josef Trcka

Egon Schiele. Foto extraía de www.flickr.com

Peinture d'Egon Schiele


Viena acogió hace unas semanas la primera exposición dedicada íntegramente a los retratos y autorretratos de uno de los grandes pintores del expresionismo: Egon Schiele.
El pintor austriaco destacó por la explicitud de sus obras, las cuales estaban relacionadas con la fisionomía del cuerpo humano expresada en su manera más natural, cargado todo ello con un toque tenebrista que tenía su explicación en las duras condiciones que Schiele sufrió.

Fue un artista inclasificable y su carrera efímera pero intensa, de esas que marcan un antes y un después en el mundo de la historia del arte, y eso tiene explicación; Egon Schiele puede clasificarse como una persona que buscaba lo morboso, lo truculento, expresado a través de la sexualidad en todas sus vertientes, incluso las más controvertidas. No tenía tapujos a la hora de retratar a mujeres, niños, o a él mismo. Vestidos, semidesnudos o desnudos íntegros. Todo era válido pese a las fuertes críticas que vertían sobre sus obras.

El vienés fue detestado por tener unos ideales oscuros y hedonistas al mismo tiempo, ya que en su rutina hacía uso y abuso de un estilo de vida marcado por la búsqueda de un placer que llevó al límite y derivó en su propia autodrestrucción. De ahí la angustia reflejada en muchas de sus obras a través de rostros pálidos cargados de tristeza y mutilaciones físicas que representaban la ruptura de su alma en pedazos que, como sus cuadros, estaba por completar. El miedo de los personajes dibujados se reflejaba en sus miradas vacías y sus cuerpos lánguidos.

Otra cualidad del pintor fue su egocentrismo; Egon Schiele llegó a autorretratarse hasta 150 veces, quizás para conocerse mejor e irse descubriendo en cada cuadro. Su fin podría haber sido profundizar en su alma, que quizás estuviera rota y necesitara completarse en la realización de cada cuadro.
Egon Schiele pretendía conocer la esencia del ser humano, sus virtudes y sobre todo sus miserias. Fue un pintor excéntrico y genuino que pintaba la angustia y la mezclaba con el deseo en su paleta.

En ocasiones no completaba sus pinturas y eso las dotaba de cierto humanismo, como si la obra quedara abierta a ser completada en cualquier momento.

Ahora todas estas pinturas y dibujos salen a la luz para ser mostradas a un público que sentirá cierta dualidad en su gusto, ya que detestará y deseará a Egon Schiele por igual.


¿TE ACUERDAS?

punky-brewster-799635
Punky Brewster. Foto extraída de www.flickr.com

¿Te acuerdas cuando llegabas del cole y tu madre te esperaba con el Bollicao y la ropa de estar por casa? ¿Te acuerdas de que lo primero que hacías era encender la tele, aunque tuvieras que luchar mientras tu madre te ponía el jersey? ¿Te acuerdas?

Allí te esperaba la “caja tonta”, que por aquel entonces era la “caja de tus sueños”, con infinidad de series y programas que tantas horas de tu vida ocupaban.

Todos, alguna vez hemos querido ser un Power Ranger, Tai o Sora en Digimon o Ash Ketchup en Pokemon, para así librar la tierra del mal; salir en Barrio Sésamo (que por cierto, está de 40º aniversario y Google nos lo recuerda estos días con simpáticas entradas) y saber qué se sentiría al tocarle las púas a Espinete.

Si nuestra madre nos hubiera dejado tener una mascota, hubiéramos tenido a Alf en nuestras casas.

Quién no le ha pedido a su abuelo que le hiciera una casa-árbol en el pueblo como la de Punky Brewster, (aunque hubiese sido con los consejos de “Un chapuzas en casa”, el Bricomanía de la época).

Nos hubiera molado vivir una aventura con Gazpacho y Mochilo en “Los Fruittis”, serie que por aquella época procuraba fomentar el consumo de frutas y verduras (como también lo hicieron “BomBom Chip” con su “Toma mucha fruta”) y así desafiar a la tentación del Bollicao de los viernes por la tarde.

En nuestros deseos estaba viajar por las inmensidades del océano con Delfy, tener un grupo de música como “Los Trotamúsicos” o incluso en plan serio como en “California Dreams”.

Decidme si no es verdad que muchos sábados y domingos madrugábamos como bobicos para pasarnos toda la santa mañana alternando entre Club Disney y Club Megatrix, programa que jugaba con nuestras ilusiones al asegurarnos de que algún día llegaríamos a tener hasta un millón de amigos, como cantaba Roberto Carlos, que no el futbolista del Real Madrid.

Nos reíamos con Chicho Terremoto (el Chin-Chan de por aquel entonces) y sus intentos de conquista adivinando el color de las braguitas de su amada ante la mirada atónita, o más bien de bobo de su perro Bobby, valga la redundancia.

También estaban las series de mayores como “Sensación de vivir”, “Melrose Place” o la versión española “Al salir de clase”, que muchas veces veíamos medio a escondidas para evitar que mamá dijera lo típico de “Quita eso que es muy verde”. “Eso es para mayores” o si le preguntabas por algo te contestara “Cuando seas mayor lo entenderás”.

Los míticos superhéroes “Batman”, “Spiderman” o “Hulk” también tenían cabida en nuestro universo televisivo , ya fuera de manera animada o en carne y hueso, véase “Loise & Clark” o incluso la nueva versión “Smalville”, sin olvidar a “Xena, la princesa guerrera” y a su vez la ídola de las niñas, siendo así “Hércules” el héroe de los niños.

Por otro lado estaban los “Looney Tunes”, (que no confundir con elreggaetonto de “Luny Tunes”) con su adorable versión de “Baby Looney Tunes”, en el que el Pato Lucas ya hacía de sus fechorías.

El mítico “Coche fantástico” estuvo en nuestros deseos de “yo quiero ese coche cuando sea mayor”, y quisimos tener una taquilla en el cole a lo americano como en “Salvados por la campana”.

Sin olvidar las pelis de los sábados por la tarde como “Grease”, “Regreso al futuro”,”La princesa prometida” “Eduardo Manostijeras” “Star Wars”, “Flashdance” “Terminator”, “Dentro del laberinto”,”Pesadilla antes de Navidad” “En busca del Valle Encantado”, todo ello sin obviar a Walt Disney y su infinidad de largometrajes para todos inolvidables. Son películas que a día de hoy seguimos viéndolas con la misma ilusión de cuando éramos peques.

“Los Teleñecos”, “La Pantera Rosa” “Las Tortugas Ninja” o los archiconocidos “Dragon Ball” y “Oliver & Benji” no se pueden quedar en el tintero, aunque sin duda es interminable la lista de tantas y tantas series que nos hicieron soñar y que ahora, nostálgicos, nos hacen recordar tiempos mejores.

los frutis
Imagen de "Los Frutis". Foto extraída de www.flickr.com

martes, 15 de marzo de 2011

Nueva edición de "El Alfabeto"

Otro programa más, cargado de novedades culturales de todo tipo y con entrevista en directo incluida. ¡Ahí va!

miércoles, 2 de marzo de 2011

La mutilación genital femenina; un atropello a la condición como mujer




Foto extraída de www.flickr.com



¿Qué es la FGM?

La mutilación genital femenina es un claro abuso de los derechos humanos de la mujer. Pese a la obviedad de esta definición, existen hoy en varios rincones del mundo mentes retrógradas que lo consideran una manifestación cultural de algunas tribus, como la de los masais. La FGM (Female Genital Mutilation), es una práctica que consiste en la “extirpación total o parcial de los genitales externos de las mujeres”. Se trata de un acto normalmente ligado a la etnia y no a la religión como muchas veces se cree, ya que el Corán no alude en ningún momento a la mutilación genital femenina. Se trata pues de un acusado etnocentrismo por parte de los grupos que lo realizan, queriendo basar sus principios y sus hábitos en la propia definición de su etnia, sin ningún ápice de racionalidad al respecto.

Una práctica machista y retrógrada

La siguiente frase es una prueba de la inexistencia de lógica por parte de quienes defienden esta antigua costumbre “La escisión constituye un intento de conferir un rango inferior a las mujeres al señalarlas con esta marca que las disminuye y que es un recordatorio constante de que sólo son mujeres, inferiores a los hombres, de que ni siquiera tienen ningún derecho sobre su propio cuerpo ni a realizarse física o espiritualmente...” Tomás Sankara, presidente de Burkina Faso 1983-87.

En aquellos años, la ONU no intervino para eliminar esta práctica y simplemente decidió esperar a que el sector femenino protestara. A partir de ahí muchas mujeres comenzaron una lucha para intentar conseguir el cambio; una lucha que ha requerido constancia, tesón y paciencia, ya que pese a los avances conseguidos, actualmente sigue habiendo en torno a dos millones de mujeres al año que son expuestas a esta práctica marcada por una ideología machista que a día de hoy se queda obsoleta.

Es en 1992 cuando la Organización de las Naciones Unidas considera por primera vez que efectivamente la ablación va contra los derechos básicos de la mujer, dándole así a este problema la cobertura legal que venía requiriendo.



Algunos datos importantes sobre la mutilación genital femenina

A lo largo de la historia, entre 100 y 140 millones de mujeres se han sometido a la ablación femenina, de las cuales 90 millones son africanas.
Sobre todo se lleva a cabo en el Noreste del continente y en el cuerno de África (Eritrea, Etiopía, Somalia), siendo este último país el único que no ha ratificado las convenciones donde se declara el abuso de derechos que supone la mutilación genital femenina.

En África, en 18 de los 28 países donde se realiza la FGM, se han establecido leyes que lo consideran delito criminal y lo penan con cárcel. Incluso el reglamento español pena la FGM con entre 6 y 12 años de cárcel, presentando un carácter extraterritorial.


Posibles soluciones al conflicto


Adentrándonos en el ámbito de la lucha, el activismo femenino surgió paulatinamente pero supuso un cambio que abrió un camino de esperanza. Mujeres como Efua Darekenoo, directora del Programa contra la Mutilación Genital Femenina de la ONG internacional Equality Now, o Agnes Pareiyo, directora de la Organización Comunitaria Masai Tasaru Ntomonok Innitiative en Kenia, ejemplifican esta pugna en contra de la ablación con su constante trabajo y sus proyectos, tanto de acción como de sensibilización.

En cuanto al papel del gobierno en las regiones donde existen casas de acogida para apoyar a las niñas que están expuestas a la realización de la ablación, el gobierno ofrece el cuerpo de policía local para controlar su situación. Del mismo modo, se ha establecido una Oficina de Cooperación y Protección de los Niños, eso sí, el gobierno no aporta ninguna financiación económica.


Education is Power


Volviendo a la figura de Agnes Pareiyo y más concretamente a sus palabras, “la clave para luchar es la educación”. A más educación, más fortalecimiento del desarrollo personal, y a su vez, más capacidad para saber diferenciar lo que está bien de lo que no es tan correcto.
El enriquecimiento educativo fomenta el cambio de mentalida en estas sociedades, de manera que así ya no se pueden quedar anclados en las costumbres etnocéntricas ya anticuadas.

La educación es poder para inculcar la idea de que una acción que implica dolor no puede considerarse cultura. Pain is not culture. Sin embargo y desgraciadamente, algunas disciplinas siguen manteniendo firme la postura de que esta práctica es manifestación cultural, mientras que en realidad está dañando directamente la integridad de las mujeres y violando los derechos humanos. Esta idea se transmite a las jóvenes en el Tasaru Ntomonok Innitiative, con Agnes Pareyio a la cabeza, “una mujer africana que un día visitó Occidente vestida con sus ropajes típicos kenianos, pañuelos y pulseras de colores, pero con una deportivas Fila, símbolo del capitalismo necesario para caminar en el mundo occidental. Los colores de su vestimenta reflejaban la riqueza cultural de su país de origen y la libertad. Sus deportivas, atadas, la anclaban a la tierra. Sus pañuelos, sueltos, la invitaban a volar.”


Äfrica
Foto extraída de www.flickr.com

sábado, 26 de febrero de 2011

PROGRAMA DE RADIO

Una breve muestra de nuestro programilla de radio, "El Alfabeto". Aunque no destaque la profesionalidad, lo hacemos desde el cariño y con afán por aprender a desenvolvernos en el mundo radiofónico. No somos Julia Otero ni Carlos Herrera, pero igualmente nos gusta ponernos delante de un micro para informar y opinar.

miércoles, 5 de enero de 2011

Vetusta pasión

Vetusta Morla, conocido grupo español de música indie, en uno de sus temas nos habla de una de nuestras pasiones, la que se esconde detrás de nuestra ventana.
Valentía. Sentimiento requerido para enfrentarte al escenario, o a la vida real.
Detrás de ti, una escena de alguna historia vivida o por vivir, con miles o millones de palabras por recordar, decir o repetir.

¿Lo ves? Ves que lo que es, no es. Lo que se adentra en ti a través de tus ojos no es la vida real sino una ficción creada para nutrir a la imaginación y suplir el agobio rutinario.
El personaje no te va a contar lo mejor de él, ni te va a ocultar lo peor. Simplemente va a mostrarse como es. Con sus vicios y sus virtudes. Sus logros y sus fallos.
Aunque siempre, para ti, se pone el mejor chaqué. Se viste con sus mejores galas para deleitarte con los cinco sentidos.

No se dice lo que se dice, ni se hace lo que normalmente se hace. Todo es al revés. Así es el teatro. Y es que ser valiente, en escena y en la calle, no es solo cuestión de suerte.

A veces uno no es él mismo, y como remedio se busca un disfraz mejor para que así se escondan las imperfecciones ocultas en nuestro ser.
Entonces, el personaje, se queda bailando; se envuelve en la danza de su disfraz hasta que las luces se apagan. Siente la música y baila para siempre. Debemos disculpar su osadía…

Los espectadores tienen que ver que nunca la persona en escena tiene su verdadero papel. Puede que un solo rol esté compuesto por la combinación de un poco de aquí y allá y que nunca sea el auténtico papel que le corresponde al actor.
Una nube gris riega todo el jardín, incluídas las flores no probadas, no seducidas por el veneno del teatro.

Los sueños no se olvidan, y a veces volvemos a aquella escena que nunca acabó. Pero no perdimos del todo. Ser valiente no es solo cuestión de verte. Verte que me ves desde la butaca.
A veces no soy yo; procuro esconderme tras un disfraz mejor. Y actúo para aparentar ser otra persona, en otra escena, con otro verso y de otra vida.
Y bailo, bailo desmesuradamente hasta el apagón final. Discúlpame, disculpa mi osadía.
Y vosotros, vosotros pensad que ya no estoy. Que ése no era yo. Que el eco no es mi voz.
Ahora mejor, aplaude, y vámonos.
¡Que termine esta función!
Detrás de mí, una escena y mil frases que debo repetir y ves, lo que es, no es.
Apuntador, déme la voz, déme la voz, déme la voz…



Vetusta Morla
Vetusta Morla en uno de sus conciertos. Foto extraída de: www.flickr.com

martes, 4 de enero de 2011

Los amantes del círculo polar

“Los amantes del círculo polar”, cuarto filme de Julio Medemdirigido en 1998 y protagonizado por Najwa Ninri y Fele Martínez . Medem, más conocido por la película “Lucía y el sexo”, compaginó sus estudios de Medicina con las críticas de cine que realizaba para el diario “La Voz de Euskadi”, a la vez que montaba sus propios cortos. Esos pinitos en el cine, más tarde acabarían convirtiéndose en largometrajes como este; “Sí, podría describir mi vida contando casualidades…”

Una tras otra, distintas casualidades van enlazando este cuento en el que el frío y su mayor antagonista, la cálida pasión, nos llevan de la mano para adentrarnos en una intensa historia de amor tan peculiar que roza la irrealidad.

Una tarde de invierno, por diversos motivos, dos personas convergen en su propósito: correr, correr como nunca antes lo habían hecho hacia una meta inexistente. En ese momento surge una viva mirada, recíproca, que alivia el ambiente gélido que les rodea. Es entonces cuando surge la magia.Otto y Ana. Capicúa. Pronunciado igual de atrás hacia delante que delante hacia atrás. ¿Casualidad? La película nos muestra un sí rotundo a esta pregunta; sí, existen las casualidades. Azar, destino, no importa como lo llamemos, pero marcado. Eso seguro.

El filme nos ubica en un punto concreto del mapamundi: el Círculo Polar; y en una región casi desconocida: la Laponia finlandesa, con el reno como elemento característico e iluminada por un sol que nunca desaparece. Un sol que nunca se pone porque nunca cumple su recorrido perfecto, el círculo, sino que se conforma con la elipse para irradiar luz y belleza durante todo el día.

Najwa Ninri, conocida por su papel en “Abre los ojos”, nos muestra en esta película su interior a través de, precisamente, sus expresivos ojos. Realiza una interpretación que consigue llegarnos muy adentro, como el frío, casi calándonos los huesos con su mirada, su vehemencia, supasión.

Fele Martínez la acompaña en este viaje, a veces casi onírico. Interpreta a Otto, el piloto que, por uno u otro motivo siempre está en las nubes.

Un Nancho Novo experimentado en su trabajo como actor, nos muestra la vida cambiante de un padre de familia que sufre las consecuencias del desamor, justo cuando su hijo Otto empieza a conocer ese extraño sentimiento.

La historia se cuenta bajo las dos perspectivas de los protagonistas que, al final del relato se mezclan creando puntos de vista conjuntos. En “Los amantes del círculo polar” entramos en la mente de Ana y lo mismo que ella nos cuenta luego lo vivimos desde la piel de Otto. Las dos narraciones se combinan para conseguir un efecto de curiosidad y sorpresa al ver en qué difieren los personajes y al comprender el porqué de sus actuaciones. Una forma original de narración; una manera de rozar los sentimientos de los protagonistas y sentir la historia muy adentro, sintiendo el clima, palpando el paisaje, viviendo con ellos, amándolos a ellos.

Casos fortuitos que ocurren en clandestinidad, frío, mucho frío y sobre todo amor, un amor constante, permanente en todo el transcurso de la película; un amor eterno que ¿por qué no?existe para siempre.

Los amantes del Circulo Polar






Cartel de la película. Foto extraída de: www.flickr.com

Septiembre del 75

Xosé Humberto Baena Alonso murió fusilado el 27 de septiembre de 1975. Tenía 24 años.
Los momentos antes de su muerte, la agonía sufrida por su familia y la lucha posterior, son los temas tratados en este documental que se proyectará EL DÍA 6 DE NOVIEMBRE, EN EL PEQUEÑO CINE ESTUDIO MAGALLANES de Madrid, después de haber sido estrenado en la 54ª SEMINCI de Valladolid.
El formato del film se basa en mostrar los diferentes testimonios de la familia, amigos, compañeros de partido de Baena y más allegados que sintieron su muerte con especial dolor, y que a su vez vivieron en sus carnes la dura represión que existía en España durante los últimos años de la dictadura franquista.

Los ex-militantes del FRAP (Frente Revolucionario Antifascista y Patriota), amigos y compañeros de Xosé, son personajes claves en el transcurso de la historia, quienes recuerdan con rabia todas las injusticias que sufrieron debido a la radicalidad de los cuerpos policiales de la época: la Guardia Civil, la Brigada Político- Social y la Policía Armada, que como su propia designación indicaba, estaba dirigida a ejercer la “vigilancia total y permanente, así como el uso de represión cuando fuera necesario”.
Aunque sin duda la persona que más demuestra en el documental su sufrimiento y su lucha es la hermana de la víctima, Flor Baena, quien tomando el relevo de su madre ejerce de defensora de las acusaciones de su hermano, asesinado hace ya 34 años.
El motivo por el que arrestaron a Xosé Baena el 22 de julio de 1975, fue la acusación de asesinato de un policía en Madrid. Ni siquiera se tuvo en cuenta un testimonio que declaró que Baena no se parecía al autor del atentado y de esa manera, fue condenado a muerte.
Su exilio en Madrid y el respaldo de otros militantes del FRAP no sirvieron para salvar al gallego, vigués de nacimiento, que vio como le arrebataron la vida en apenas tres meses.
Asimismo, deja reflejado su profundo dolor en cada una de sus cartas, la más dura la que aparece en el comienzo y el final dela película, cuyas primeras palabras son: “Papá, mamá, me ejecutarán mañana”.

A lo largo de todas esas misivas el joven , que en la película toma la voz en off de Alberto San Juan, intenta animar a su madre en todo momento, recuerda lo mucho que quiere a su familia y hasta escribe un curioso cuento sobre un reloj, cuyo tictac equivale a los latidos de su corazón.

Después de un consejo en el que no existió prueba alguna, de los once acusados 6 de ellos fueron indultados como una prueba de clemencia por palabras del Estado y los otros cinco fuero condenados a muerte.
Desde el Vaticano, la CEE y la ONU llegaron diversas protestas reclamando la anulación de las penas de muerte. Nada sirvió para evitar que los deseos del sistema franquista se llevaran a cabo.
En total fueron cinco los ejecutados: tres militantes del FRAP (José Luis Sánchez Bravo, Ramón García Sanz y el propio Xosé Humberto Baena Alonso) y dos miembros de ETA (Juan Paredes Manot, "Txiqui" y Ángel Otaegui). Estas fueron las últimas ejecuciones del régimen poco antes de la muerte del dictador.

“Septiembre del 75” es un claro reflejo de las fechorías realizadas por el estado franquista cuando el gobierno estaba a punto de caer; estas eran actuaciones que servían de ataque para dar constancia de que el franquismo, según ellos "seguía en pie" y no tambaleaba. Era evidente que estos ataques reflejaban un gran miedo infundado al ver como caía el régimen salazarista en el país vecino.
Para terminar, es preciso recalcar la gran similitud de este documental con la película “Salvador”, dirigida por Manuel Huerga en 2006, que muestra la vida del catalán Salvador Puig Antich, del mismo modo acusado y posteriormente ejecutado.

Dos películas que manifiestan la cruda realidad existente en España hace tan solo una treintena de años.


gina de periódico con la noticia de la ejecución. Foto extraída de http://www.kaosenlared.net/

Datos personales

Plantilla original blogspot modificada por plantillas blog